Marie Cuq vous invite à la soutenance de sa thèse, L’alimentation en droit international, préparée sous la direction de M. le Professeur Mathias Forteau
le jeudi 1er décembre à 14h,
Université Paris Ouest Nanterre La Défense, Bâtiment F, 1er étage, Salle des Actes.
Composition du jury :
- Mme Laurence BOISSON DE CHAZOURNES : Professeur à l’Université de Genève, Suisse, Rapporteur.
- M. Emmanuel DECAUX : Professeur à l’Université Paris II – Panthéon – Assas.
- M. Mathias FORTEAU : Professeur à l’Université Paris Ouest, Nanterre La Défense, Directeur de la recherche.
- M. Habib GHERARI : Professeur à l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille III, Rapporteur.
- M. Franck LATTY : Professeur à l’Université Paris Ouest, Nanterre La Défense.
Résumé de la thèse :
En 2015, la FAO estimait qu’environ 795 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde. Les Nations Unies ont régulièrement qualifié cette situation « d’atteinte à la dignité humaine ». La coopération internationale est légitimement devenue dans ce contexte un moyen privilégié de lutter contre la malnutrition. Cependant, l’alimentation est au carrefour de nombreuses problématiques. Certains Etats sont soucieux d’affirmer leur autosuffisance alimentaire tandis que d’autres rencontrent des difficultés à gérer leurs surplus. Les enjeux de qualité sanitaire ou nutritionnelle côtoient les inquiétudes liées à la diminution accélérée de la diversité génétique. Face à ces préoccupations diverses, les aliments ont fait l’objet de nombreuses règles internationales. Certaines favorisent la libéralisation de leur production et de leur commerce, au détriment parfois d’une prise en compte du niveau de développement des pays, de la diversité biologique ou de la qualité des aliments. D’autres tiennent compte de ces questions mais leur articulation paraît délicate avec les règles de la libéralisation économique. Pourtant, les Etats ont érigé l’accès à l’alimentation comme un objectif mondial et la cohérence du droit international semble indispensable pour sa réalisation. La présente étude vise ainsi à déterminer dans quelle mesure le droit international, caractérisé par la fragmentation de ses règles, contribue à l’amélioration des conditions d’accès à une alimentation adéquate au niveau mondial.